Cours de psychologie

l’école

  1. Panorama de la sociologie – l’évolution de l’éducation
    1. I sociologie de l’école / de l’éducation
      1. Intro
    2. II repères historiques
  2. texte : R. Boudon l’inégalité des chances. la mobilité sociale dans les sociétés industrielles, Paris, A. Colin, coll. Pluriel, 1984 ( 1ère édition, 1973 )
    1. Mots clefs
    2. Analyse interne du texte
  3. Texte 2 : les héritiers ( 1964 )
    1. Bourdieu ( 1930 – 2002 )
    2. bibliographie
    3. analyse interne

Thème : L’Ecole

Panorama de la sociologie – l’évolution de l’éducation

I sociologie de l’école / de l’éducation

actualité : la sociologie sur ce thèpme diminue au profit de la science de l’éducation. La sociologie a surtout été active après guerre.

livre :
Queiroz, Jean marie, l’école et ses sociologies, 1995, éd. Nathan, coll. 128 ( probablement disponible en bibliothèque universitaire )

Intro

La sociologie de l’éducation a longtemp été une branche majeure en france, dès 1960 ( Durkheim ). c’est donc une discipline récente.
Emile Durkheim a lancé le débat, constitué les bases.
livres :
l’évolution pédagogique en france
éducation et sociétés
Il accorde une place essentielle à l’étude du fait éducatif dans ses enseignements ( 1887-1902) à bordeau et à la sorbonne. La notion de sciences de l’éducation fait son apparition.
Ses travaux correspondent à la troisième république et la mise en place de l’éducation nationnale, qui et un système centralisé.L’éducation est un souci depuis XVI mais pas utile avant le XVIII.
Le projet était de donner à l’instruction publique une valeur de cohésion ( publique, sociale ), et de construire des valeurs politiques. L’enseignement a donc un rôle pécifique, qui ne se limite pas à la transmission de conaisances.
Durkheim intègre ces idées dans les définitions qu’il propose du terme « éducation » :
– l’action exercée par les générations adultes sur celles qui ne sont pas encore mûres pour la vie sociale. Elle a pour objet de susciter et développer chez l’enfant un certain nombre d’états physiques, intellectuels et moraux que réclame de lui la société politique et le milieu auquel il est destiné.
Fin XVIII, la pauvreté grandissante, la poperisation ( marx ) est à l’origine de cette tentative de résoudre la problème à travers l’éducation. Les élites se rendent compte de la précarité de leur statut ( risque de révolution grandissant ). Pour gérer la crise due au capitalisme sauvage d’époque, des mesures politiques et sociales d’intruction publique et de services publics en général sont mis en place.

Durkheim ajoute :

« il en résulte que l’éducation consiste en une socialisation méthodique de la jeune énération. »
par socialisation, il entend :
la fonction sociale première d’une école est l’intégration des individus à la société. ( non à générer des marginaux )
l’éducation est un processus privilégié par lequel les normes, valeurs et pratiques sont transmises d’une génération à l’autre.
L’école instruit, mai améliore ausi les condition d’hygiène, le conditions de vie ( déjeuner fourni aux enfants )

L’éducation est donc un objet fort de la sociologie.

A la différence des années soixantes, Durkheim ne s’intéresse pas aux différencs que crée l’école au problème de la stratification sociale ; l‘école intègre.

II repères historiques

Si l’on considère le point de vue continuiste des historiens, l’école est une idée quasi étrnelle. Elle semble avoir toujurs existée. Ceci est une illusion d’un point de vue sociologique, puisqu’il n’y a pas une continuité dans l’existance de l’école par le passé. S’il exitait des formes de transmission du savoir, elles n’avaient rien d’institutionnelles. ( relation prof – élève particulière, lieu circonscrit )
L’école telle que nous la connaissons a vue le jour en même temps que l’urbanisation. la ville ayant été la scène d’un réaménagement politique et religieux mené par les classes urbaine ( bourgeoisie, petite bourgeoisie )
Dès le XVI et XVII eme siècle, le développement du capitalisme s’est construit à l’encontre ( et au dépends ) du dogme religieux. C’est ce que l’on peut appeler le désenchantement du monde.
En france apparaît un état centralisé ( monopole du cntrole social : il se donne pour mission de faire reigner un rdre social, une cohérence entre les groupes qui compoent la société. A cette fin, l’état obtient le monopole de la possibilité légale de punir, organiser, surveiller, et de constituer des individus en mesure de comprendre et de partager un ensemble de valeurs générales par l’éducation des jeunes génération. L’état se sert de l’école comme outil de transformation de la société. ( loi sur la séparation de l’église et de l’état ). La société menée par des idées politiques cohérente, il y a nécésité de diffuser l’école, d’étendre les enseignements et de convaincre les jeunes générations d’être des citoyens responsables. Pour être un bon citoyen, il faut être éduqué. l’école n’est pourtant très fréquentée qu’en fin du XVIII

Les traces de l’école aparaissent au XII.

L’école et structure autours de 3 axes :
1/ l’oppositin publique (vs) privé
Dans les années 1800, il n’existe pas encore de secteur public d’éducation. L’enseignement est essentiellement privé et confessionnel. L’état développe progressivement un réeau public pour sortir l’école de la confession ( et du privé ), avec
-la loi guizot, 1833 ( école primaire obligatoire dans toute commune de plus de 6000 habitants
-la loi Falloux 1850 ( qui reconnait deux secteurs d’éducation disctincts : le privé et le public )

Les écoles publiques connaissent quelques difficulté pour s’installer, notemment dans les régions particulièrement attachées à leurs croyances religieuses.
De 1870 à 1940, l’apogé du développement des écoles publiques est atteinte notemment suite aux lois jules Ferry, ( qui décrètent la gratuité des écoles élémentaires et rendent obligatoire l’enseignement primaire jusqu’à 12 ans)
Ces lois libèrent les enfants du travail. Les professerus avaient une responsabilité autre que de nos jour : en particulier, convaincre les parents d’envoyer leurs enfants l’école. Elles contribuent à une laïcisation des enseignements avec la dispartion des eneignements religieux dans les écoles publiques, laïcisation des établisement et des enseignants. Les école privées ne sont pas interdites pour autant, et recoivent même un financement de l’état.

Durant le XX siecle, les batailles entre public et privé concernant le financement est calmé par les lois debré (1959) qui propose une ébauche de compromis. L’état affirme sa fonction d’arbitre social, garant de la liberté d’expression politique et idéologique ; il reconnait au secteur privé un rôle d’utilité publique, ce qui justifie le financement public, laisasnt la liberté du choix pédagogique dans le cadre d’un contrat d’association avec l’état ( influant notemment sur le programme scolaire etc. )

De nos jours, les parents ont de nouveau recours de plus en plus au privé, non par choix moral, mais dans une visée de maximisation des chances de réussite scolaire. ( meilleurs fonds, sélection à l’entrée, encadrement plus stricte, moins laxiste etc.

2/ l’unification du primaire et du secondaire
Pendant longtemps, l’eneignement secondaire était au centre du système scolaire. Vers la fin du XIXième sciècle, l’évolution du système conduit vers une autonomie des niveaux notemment primaire, avec des programmes nationnaux spécifiques à respecter. Avec un corps enseignant spécifique : les instituteurs.
A partir de là, en parallèle, l’enseignement primaire supérieur se développe ( ancêtre du collège ), qui coexiste avec l’enseignement général et l’enseignement secondaire pro et technique.

En 1959, la loi Berthoin rend la scolarité » obligatoire jusqu’à 16 ans, mais elle n’et totalement effective qu’en fin des années soixantes (1967)

En 1975, la réforme habby signe la création du collège unique, de la 6ème à la 3ème. En conséquence on supprime le primaire supérieur, et le collège devient un tronc commun à tous les élèves

3/ l’extension de la scolarité
font-style: italic;”>A- allongement de la scolarité
Le temps passé à l’école a augmenté, autant en aval ( études supérieures plus longues, plus accessibles avec un enseignement universitaire de masse), qu’en amont ( entrée dans le milieu scolaire dès 3 ans en France ). La durée de scolarisation en France a à ainsi doublée au cours du XX sciècle pour passer de ans de nos jours ( voire plus ).

B- augmentation du nombre de diplômés au bac
Suite à un objectif politique fixé à 80% de réussite au bac, le nombre de diplômés à augmenté. La situation courrante actuelle est d’être détenteur du bac. ( en opposition à la situation passée récente, où être détenteur du bac était une exception ). La tendance s’est totalement inversée en l’espace d’un siècle. Le développement du système scolaire, véritable explosion sociale, est redevable à :
– l’effort constant de la troisième république, quelle que soit sa couleur politique, pour maintenir la fréquentation des établissements scolaires..
– la volonté des familles et les acteurs de l’école ( persnnel et étudiants ).
Il en a découlé une démocratisation* de l’école et une généraliation de la scolarisation.

Dans le même temps, il en est apparu aussi de nouvelles différenciations sociales.

Au début du siècle, jusqu’aux année trentes, quarantes, l’enseignement primaire accueille les enfants populaires et bourgeois. L’enseignement secondaire ne concerne quand à lui qu’un enfant sur vingt, ce dernier étant issu principalement du milieu bourgeois. L’ouerture aux autres classes sociales de l’enseignement secondaire s’est fait de façon progressive, grâce à la mis en place d’une scolarisation obligatoire jusqu’à 16 ans. D’où le rôle important du juridique, dans la scolarisation.

*toutes les classes sociales sont concernées

texte : R. Boudon l’inégalité des chances. la mobilité sociale dans les sociétés industrielles, Paris, A. Colin, coll. Pluriel, 1984 ( 1ère édition, 1973 )

R. Boudon 1934, étudie à l’école normale sup, agrégé de philosophie, il devient maitre de conférence à bordeaux en 64, puis enseigne à la sorbonne en 67 ; il est encore professeur de nos jours.
De 1969 à 1972, il fut directeur deu centre d’études sociologiques, puis du groupe étude de la méthodologie de l’analyse sociale. Il est connu à l’étranger, et a été maitre de conférence a moral & politic academy, moral academy, british academy, l’intitut des sciences etc.
Il s’interesse dans un premire temps aux questions méthodologiques puis se penche sur la sciologie critique.

Il soutient la thèse de l’individualisme méthodologique ( max weber ), sur l’hypothèse que l’action socialeaun effet d’agrégation des stratégies individuelles. Il s’oppose au Holisme mthodologique ( =le tout social l’emporte sur les volontés individuelles ). Boudon explique donc l’inégalité des chances par des stratégies d’acteur rationnels, en opposition à bourdieu.
Le texte étudié a été écrit en juillet 73, et constitue la préace d’un livre « l’inégalité des chances » paru en 84. Il y apréhende le phénomène socialcomme découlant d’une logique individuelle. Cette théorie est devenue un classique de la sociologie.

Mots clefs

idée reçue, démocratisation du système d’enseignement, mobilité sociale, égalisation des chances devant la vie.

Thème : les idées reçues sur l’éducation ( et non l’inégalité scolaire en elle même ).
Thèse : les idées reçues du bon sns sont réfutables.

Analyse interne du texte

paragraphe 1 : introduction, définition de la fonction des sciences sociologiques : débusquer les idées reçues, dont il cite deux exemples
paragraphe 2 : l’argument de l’extrapolation du marché de l’empli
paragraphe 3 : principale idée reçue : la démocratisation du système d’enseignement doit entrainer de façon nécéssaire une mobilité sociale. Explication des raisons poussant les gens à adopter ce point de vue, et réfutation
paragraphe 4 : réfutation de l’idée du bon sens
paragraphe 5 : constat
paragraphe 6 : exemples pour appuyer son raisonnement
paragraphe 7 : révision des théories des années 60s
paragraphe 8 : exemples
paragraphe 9 : pose sa théorie et explique sa méthode
paragraphe 10 : conclusion et liaison avec le livre

L’inégalité scolaire pour lui, n’est pas la cause des inégalités sociales. On retrouve deux courrants emblématiques de la sociologie de l’éducation Boudon propose une analyse empirique baée sur un modèle économique. Le vécu des acteurs est pris en cosidération par une approche individuelle, en fonction des choix des personnes, etc.
Dans les années 80 se pose la question de la massification du systèm scolaire

La mobilité sociale : fait d’acceder à une catégorie sociale différente de celle des parents, changement de place dans la société.

Texte 2 : les héritiers ( 1964 )

Bourdieu ( 1930 – 2002 )

« les actes de la recherche en sciences de la sociologie », crée en 95. ( revue? )
Bourdieu a une formation de philosophe, obtient une chaire de sociologie au collège de france. Il fait de la sociologie du « dévoilement », c’est à dire qu’il montre quec e qui semble naturel est en fait une construction sociale. Il existe un certain nombre de déterministes, qu’il qualifie à travers un vocabulaire spécifique. ( pour préserver l’aspect scientifique de la sociologie ) tels que l’habitus ( ensemble de valeurs et de pratiques incorporées par les individus et influant sur leurs actions et choix futurs), le capital ( économique, culturel ou social, dont la somme est un capital symbolique ), le champ ( domaine de la vie sociale, tel que l’école, la famille, l’artistique, le scolaire etc.)

Cet extrait est tiré des héritiers, livre destiné aux étudiants. Les étudiants sont massivement issus des classes supérieures, grâce à la culture langagière. L’échec scolaire est dû à un héritage culturel dont on a bénéficié, de fait, l’école crée un ordre social inégalitaire.
Dans les années 70, il écrit la reproduction ( question de mobilité sociale )

bibliographie

le sens pratique
la reproduction
les héritiers
la domination du male

analyse interne

paragraphe 1 : deux idéologies guident les classes sociales populaires et supérieures : l’idée différente des cause de l’échec ou de la réussite scolaire qui peut être charismatique ( pour les classes populaire, la réussite dépend du statut, de la personne, genre de fatalisme ) ou du don ( pour les classes aisées, certains ont un don, d’autres pas )
paragraphe 2 : le concept d’handicap est utilisé comme une excuse pour rejeter toutes les exigences qu’on pourrait avoir vis à vis du système scolaire ( ou des personnes )produire une pluralité des cultures n’est pas non plus une solution envisageable. Le système scolaire est remis en cause.
Paragraphe 3 : la culture savante sera tjr part de l’école, mais elle doit par conséquent y être enseignée, ce qui nécessite un changement d’attitude des enseignants, pour aller ver une pédagogie rationnelle, dépendant du degré de connaissance. Idée d’adapter l’enseignement aux élèves auquel le professeur se trouve confronté.
Paragraphe 4 : série de choses, d’implicites sur la façon de juger, sur les tâches et actions possibles pour rendre l’enseignement plus rationnel et donc conduire à plus d’égalité.
Paragraphe 5 : demande d’un enseignement démocratique, seule une volonté politique ne peut abolir les inégalités, si la pédagogie n’évolue pas dans ce sens, pour donner les moyens aux élèves d’acquérir la culture sur laquelle est basé le système scolaire.

Ce discours est considéré comme holliste, par opposition à l’individualisme méthodologique..