- Préhistoire de la psychologie
- De l’âme au fait de conscience
- Émergence de la psychologie moderne
- Précurseurs et autonomisation de la discipline
Préhistoire de la psychologie
Il existe des contenus littéraires se rapprochant d la psychologie depuis les années 600 av J.C au moins. Epistème des grecs au XIVème siècle
Raisonnement sur les sciences
les grecs se posent des questions sur la nature de l’individu.
Pourquoi se posent ils cette question? Ils abandonent la théorie de l’humain hétéronome de leurs pères ( Homère ). Les dieux ne règlent plus sa conduite : ils passent à une conception autonome et créent leur propres lis ( envention de la politique et de la démocratie ).
Hétéronome du grec nomos ( loi ) et hétéro ( l’autre ) : la loi de l’autre
Athéna est chouette, avec les athéniens …
démocratie : régime de ceux n’ayant aucun titre à gouverner ou être gouvernés. Il s’agit d’un régime égalitaire, qui alliée à la politique ( système inégalitaire ) cherche un équilibre. L’autorité n’est pas l’exercisse du pouvoir. N’a d’autorité que celui à qui on la reconnaît. ( la conception de l’humain, face à la conception de la société ).
Aristote écrit la première théorie de psychologie « le deanima » ( 384 – 322 ). il y soutient que « l’homme est par nature un animal social et politique. »
Platon ( inventeur de la politique, la république ) soutient que « l’homme ne se survivrait pas sans interractions sociales. » Les regroupements ont pour lui une fonction utilitaire, et l’homme est différencié de l’animal par le couple culture/nature.
En grèce toujours
Aristote étudie l’âme ( « théorie de l’âme » )
Hyppocrate laîcise la médecine et établit la théorie des humeurs
« prinum non nochere ( d’abord ne pas nuire )
Deux théories s’oppoent : les monistes, qui soutienent que l’âme et le corps sont une seule et même chose, et les dualistes, qui pensent qu’il en est autrement, et que l’âme et le corps sont deux choses séparées.
De l’âme au fait de conscience
Le savoir induit par les grecs (respect de la parole des anciens ) est remis en question. ( 1892 gallilée )
Au XVII siècle, les lumières croient que tout parle. Kepler vérifie certains faits hérités des grecs et se rend compte que le réel est plus fort que le vrai, les savoirs transmis étant érronés. Aucun savoir garanti par l’autre ( maître ) ne tient. A partir de là, la science moderne se renouvelle plus qu’elle ne s’accumule.
Decartes écrit alors un traité de physique pour lequel il rédiera des méthodes pour prouver sans théories. Ainsi paraît « discours sur la méthode » qui peut se résumer en trois points :
cogito ergo sum je penses donc je suis
« qui vous dit que vous n’êtes pas un rêve, les sens ne prouvent rien.
cogito doubito douter de tout
Si j’ai du savoir, je m’y introduis comme sujet, prouvant que le sujet existe. ( si j’ai A alors B )
Il s’en suit d’un effondrement du savoir.
Decartes élimine ainsi les théories de la cause initiale ( le monde découle d’un événement initial ), la cause finale ( le monde est organisé en fonction du point à rejoindre ), la cause efficiente ( magie, prière ), la cause matérielle etc., au profit de la cause formelle.
Il distingue deux types de sujets :
– Lui, le sujet qui pense, doute, parle, fait la science, mais qui n’appartient pas à la science.
– Les énoncés ( faits ) scientifiques
Il fait la différence entre le monde de la physique ( naturelles ) incluant le corps, l’individu. Il n’y a de science que du général et qu’objective, on ne laisse aucune trace ( subjectivité ) de celui qui fait la science. L’à côté de la physique, ce qui ne rentre pas dans la science naturelle devient la métaphysique ( à côté de la physique ).
Naît ainsi le dualisme de descartes, au niveau méthodologique de la psychologie
physique ( médecin, clinique, médicale )
qui s’intéresse à ce que la science rejette pour se contituer.
Se pose alors la problématique : peut on faire une science de la singularité?
Plus on affine en utilisant les méthodes des sciences naturelles, moins la singularité, et donc, l’individu y trouve a place.
Le singulier est comparable à une fonction qui ne se vérifie pas en tout point ( math )
Les empiriste s’opposent à ce point de vue. A la différence de descartes qui fait primer la réflexion, ils se fient plus à l’observation : l’objet de la psychologie ne peut être qu’un objet de conscience.
L’introspection ( dispositif expérimental ) est différent de la psychalnalyse.
Livre :
Wolf ( allemand ) traite de ces deux points de vue dans ses livres « psychologia rationalis » ( 1732 ) et « psychologia empirica » ( 1734 )
A la fin du XVIII, on considère que la bonne psychologie doit être les deux à la fois.
Émergence de la psychologie moderne
Le mot expérience ( expérimentation ) change de enseignement. Elle suppose que l’expérimentateur n’appartient pas au dispositif expérimental et est basée sur une théorie ( hypothèse )
L’expérimentation en psychologie s’émancipe de la philosophie et de la biologie etc. Il est trois savants qui se trouvaient aux frontières entre psychologie et sciences exactes.
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Gall et Broca sont neurophysiologues et s’adonnent à de la psychologie expérimentale
Gall ( – 1928 ) s’intérese à la phrénologie : il étudie la fonction du cerveau en comparant ses formes à la biographie de créateur pour trouver le siège de la création artistique. Broca pouruit sur cette voie en mettant en place la théorie de localisation cérébrale.
Granville Stanley hall ‘intéresse à la physiologie sensorielle.
Magendie étudie le siège des réflèxes, les nerfs sensitifs et moteurs. Son étude est à l’origine de l’idée que le cerveau est le cenre des comportements et réflexes.
Helmohltz ( 1821 – 1994 ) étudie la vitesse de la conduciton nerveuse, de la réaction nerveuse. -
Auguste comte pense que les idées gouvernent le monde, il en convient qu’il vaux mieux qu’elles soient bonnes par conséquent*. Les bonne sidées à ses yeux sont celles scientifiques. Il développe donc le positivisme par conditionnement. Il est un pionnier de la psychologie sociale, et rejette l’introspection ( n’ayant pas tous les caractères de la démarche scientifique ).
On parle ici de scientisme. A ce titre, toutes les disciplines scientifiques appartiennent à La Science, système capable de fournir des connaisances positives sur tous les phénomènes naturels. Le sy stème cientifique s’achève par les sciences de la vie collective, la physique sociale.
- darwin prône l’évolutionnisme. Il a défini la loi de la sélection naturelle et la loi du hasard. Il étudie le développement de l’enfant avec attention, pensant qu’il peut voir dedans un résumé à l’échelle d’une vie de sa théorie de l’évolution. Il est ainsi le premier à mettre en place la psychologie du développement, étudiant l’épistémologie génétique et le développement des enfants.
( Jean Piaget, lamarque )
conclusion
L’époque à laquelle ils vivaient, entre guerres et crises etc. a entrainé de nombreuses théories eugénistes* ( morel, carel )
Les allemands inventent la psychothérapie, suite au trauma des soldats face aux fours crématoires. Elle ‘étend ensuite à l’europe pour soigner les névrose de guerre.
Précurseurs et autonomisation de la discipline
Les précurseurs de la discipline par pays
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En allemagne
Dans les années 190 à 1940, l’allemagne était considérée comme le pays de la science. La psychologie scientifique étudie les faits de conscience suivant deux démarches : la mesure et la mise en relation avec des faits physiques.
Noms à retenir :
- Fechner ( 1801 – 1887 )
- Ebbingos ( 1850 – 1909 )
- Le français Binet ( inventeur du QI, calcul de l’âge mental ) grâce au travail de gauss ( stats )
En France
J.M. Charcot ( 1825 – 1893 ) est psychiatre, il suit une démarche anatomo-pathologique expérimentale en psychologie ( anatomo-psychopathologie )
Théodule ribaut ( 1839 – 1916 ) pense que par ce modèle, il est possible d’étudier les phénomènes psychiques normaux. Il ouvre le premier laboratoire de psychologie expérimentale. Il a de nombreux élèves. Ces élèves incluent Jeannet, qui a inspiré le personnage du professeur tournesol, Pierant, Binet, Wallon qui s’intéresse à la psychologie du développement, Dumat, ou encore Lagache qui intervient dans la psychologie clinique.
Garbriel Tarde est philosophe et sociologue. En 1890 il s’intéresse à la loi de l’imitation ( fonction psychologique ) et étudie la psychologie sociale à travers les processus d’influence.
Gustave le bon est psychosociologue ( 1841 – 1931 ) il publie deux livres :
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1895 : la psychologie des foule ( sur la contagion mentale ) – inclu dans ce livre sur la psychologie des foules
Il met en évidence qu’une foule n’est pas implement la somme des individus qui la composent, mais a une psychologie propre.
Durkheim est le père de la sociologie moderne ( 1858 – 1917 ). Il est le premier à tenter d’allier la théorie du comportement social et la recherche empirique à ce sujet.
Livre conseillé par les profs : « les règles de la méthode sociologique »
Il a aussi étudié le phénomène du suicide, acte par lequel l’individu sort de la société et la notion d’anomie: perte d’autorité de l’état, la police, etc, par recours au pouvoir.
Livre conseillé par les profs : « Le suicide »
Ringelman réalise la première étude en 1913 de l’effet de la présence d’autrui sur l’individu.
Au Royaume Uni
On s’y intéresse en particulier la psychologie animale, puis la psychologie différentielle. Elle se base sur des comparaisons : homme ou animal, différence d’age, de sexe, etc Cela passe aussi par une psychologie sociale basée sur les comportements animaux.
- Mc Dougall et Ross, entre deux guerres, écrivent « introduction à la psychologie sociale » et « psych sociale » en centralisant le concept d’instinct., et le passage de caractéristiques animales à l’humain.
- Darwin identifie que l’homme développe des comportements altruistes, ce qui met fin à la sélection naturelle.
- Ross, élève de Tarde, s’intéresse à la structure de la société et les phénomènes de suggestion et d’intimidation.
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En Russie
Pavlov est physiologiste de la nutrition. En s’intéressant au système digestif des chiens, il remarque des phénomènes de conditionnement qu’il va par la suite étudier. Les chiens démarrent la sécrétion de suc digestif, non lors de l’apport de nourriture, mais lors de la perception d’un son particulier. L’interrogation porte ensuite sur l’origine conditionnée ou non de certains, voire tous les comportements.
En savoir plus sur les expériences de Pavlov avec ce livre informatif et ludique: Le chien de Pavlov
Betchev, psychologue du développement étudie la réflexologie (théorie du réflexe)
Mendell est aussi russe.
En Amérique du nord
Williams james ( 1845 – 1910 ) est le père de la psychologie américaine. Il travaille sur le fonctionnalisme.
Titchner quand à lui est à l’origine du structuralisme, c’est à dire le caractère analytique. En France, le structuralisme en psychologie renvoie au fait de tenir compte de la structure du langage.
Conclusion
- De 600 av J.C. À maintenant, beaucoup de changements ont eu lieu.
- De l’âme à la conscience, à l’état de faits psychologiques objectifs, à la discipline telle qu’on la connait.
- Les exigences ont changé, et complètent les anciennes méthodes, par la mesure, le développement d’instruments à cette fin. De nouveaux domaines, niveaux sont apparus, en même tmps que la mise en relation avec d’autre disciplines ( sociologie en particulier )
- Des problèmes éthiques sont posés : que fait on de ce savoir, appliquer tout ce qui est vérifié ou savoir sans se servir de la connaissance nécessairement.